Il faut être toujours imparfait. Tout est là: c'est l'unique prononciation. Pour ne pas sentir l'horrible manuel du Standard qui brise vos épaules et vous penche vers la syntaxe, il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi? D'adjectif qualificatif, de langue ou d'onomatopée, à votre guise. Mais indicatifisez-vous.
Et si quelquefois, sur les orthographes d'un vocable, sur la racine verte d'un adjectif, dans la voyelle morne de votre liaison, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au tiret, à l'ellipse, à la déclinaison, au trait d'union, à la préposition, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle phonologie il est; et le mot, la subordonnée, la grammaire, le tableau de conjugaison et l'épithète, vous répondront: «Il est l'heure de s'alphabetuser! Pour n'être pas les usages martyrisés de l'Antonyme, enivrez-vous; enivrez-vous sans interrogation! D'objet, d'antonymie ou de conditionnelle, à votre guise.»
Bidouille (Nordmann)
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